BIB_ID
186486
Accession number
MA 4500
Creator
Mirbeau, Octave, 1848-1917.
Display Date
1900 Aug. 12 and [1901 July 15].
Credit line
Bequest of Gordon N. Ray, 1987.
Description
2 items (3 p.) + with envelopes.
Notes
Transcriptions and other details supplied by Pierre Michel, 2017.
Provenance
Gordon N. Ray.
Summary
The first letter reads, in full: Cher ami, / Voici. Vous couperez cela d'interrogations, n'est-ce pas ? pour que cela n'ait pas l'air d'une tirade... et vous y mettrez, ça et là, un peu de votre esprit mordant... Cela me donnera l'illusion que j'en ai eu, un jour... / À vous de tout cœur.. et à bientôt, n'est-ce pas ? / Votre ami / Octave Mirbeau / P. S. Je viens d'apprendre une chose inouïe, et d'ailleurs plausible. Notre brave Rojdestvenski a vendu toutes ses escadres, à une société de bateaux-lavoirs de Boulogne-sur-Seine. Mais quand ladite société a vu ce que c'était, elle a refusé de s'en livrer [sic]. Alors, Toufflin, le marchand de bois de la rue de Constantinople, a offert de la prendre, comme bois de chauffage, bois flotté... Seulement, ayant été pour l'examiner, Toufflin, furieux, n'a plus voulu rien savoir. Il paraît que ces escadres ne sont même pas en bois, pas même en carton. On ne sait pas en quoi elles sont... Tout s'explique maintenant...
The second letter reads, in full: Mon cher Huret, / Me voici dans la paix et sans nervosité - cette salle [sic] nervosité que Paris prodigue - et je compte que vous allez venir ici, passer quelques jours. Si vous ne veniez pas, jamais plus je ne vous reverrais, ça, je le jure ! / À propos, vous savez que j'ai été très malade. Une attaque d'appendicite. On ne se refuse rien à la campagne. Mais cela va bien, et, dans quelques jours, avec des précautions, je serai mieux portant que jamais. / Venez, Huret, vous aurez toutes les joies. Une petite voiture avec un petit cheval... un délicieux bateau à pétrole (18 kilomètres à l'heure) et la joie de la nature, comme nulle part, ailleurs. Dites-moi vite vos projets, et dites-moi surtout quand vous arriverez ici. / Voulez-vous me donner l'adresse de Bourdon afin que je lui envoie officiellement mon invitation de venir avec vous [?] / Ça serait rudement gentil. / À vous, Huret, de tout mon cœur / Octave Mirbeau / Veneux-Nadon / par Moret (Seine-et-Marne)
The second letter reads, in full: Mon cher Huret, / Me voici dans la paix et sans nervosité - cette salle [sic] nervosité que Paris prodigue - et je compte que vous allez venir ici, passer quelques jours. Si vous ne veniez pas, jamais plus je ne vous reverrais, ça, je le jure ! / À propos, vous savez que j'ai été très malade. Une attaque d'appendicite. On ne se refuse rien à la campagne. Mais cela va bien, et, dans quelques jours, avec des précautions, je serai mieux portant que jamais. / Venez, Huret, vous aurez toutes les joies. Une petite voiture avec un petit cheval... un délicieux bateau à pétrole (18 kilomètres à l'heure) et la joie de la nature, comme nulle part, ailleurs. Dites-moi vite vos projets, et dites-moi surtout quand vous arriverez ici. / Voulez-vous me donner l'adresse de Bourdon afin que je lui envoie officiellement mon invitation de venir avec vous [?] / Ça serait rudement gentil. / À vous, Huret, de tout mon cœur / Octave Mirbeau / Veneux-Nadon / par Moret (Seine-et-Marne)
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